ABBAYE ROYALE DE FONTEVRAUD

Fondée en 1101 par Robert d’Arbrissel, l’Abbaye Royale Fontevraud a noué dès le milieu du XI siècle des liens très étroits avec les Plantagenet. Aliénor d’Aquitaine, son mari Henri II Plantagenêt et surtout son fils favori Richard Cœur de Lion y reposent ainsi depuis plus de 800 ans.
Les Plantagenêt ont également joué un rôle important dans le développement des arts et de la littérature. Le « style Plantagenêt » ou « premier gothique angevin » est fondé en 1101 aux confins de l’Anjou, de la Touraine et du Poitou, Fontevraud doit sa puissance aux Plantagenêt et à ses liens étroits avec Aliénor d’Aquitaine. Reine de France puis d’Angleterre, elle y passe notamment ses dernières années. Son gisant trône au cœur de l’abbatiale aux côtés de ceux d’Henri II Plantagenêt et de Richard Cœur de Lion.


L’église
Elle est constituée d’une nef couverte par quatre coupoles, d’un transept saillant avec deux chapelles orientées et d’un chœur ceint d’un déambulatoire et de trois chapelles rayonnantes. L’édifice a une longueur totale de 90 mètres.
Dans la nef sont disposés aujourd’hui les gisants de quatre membres de la dynastie Plantagenêt : Henri II, roi d’Angleterre, son épouse Aliénor d’Aquitaine qui fut antérieurement reine de France, leur fils Richard Cœur de Lion ainsi qu’Isabelle d’Angoulême, épouse de leur fils cadet, Jean Sans Terre.


Salle capitulaire
Elle a préservé ses magnifiques peintures murales représentant les scènes de la passion mais également le décor sculpté de ses voûtes basses et sa magistrale porte d’entrée. On pénètre les lieux en passant par un portail richement sculpté d’entrelacs, de guirlandes et de figures symboliques. De chaque côté de ce portail, on trouve deux baies géminées représentant différents saints. L’élégance architecturale de la pièce est soulignée par les peintures en demi-cercle réalisées vers 1563 par l’artiste angevin, Thomas Pot. Elles représentent des scènes de la passion du Christ dans lesquelles on distingue le portrait des abbesses.


Le cloître

Le cloître forme le centre du monastère . Long de 59 mètres, il dessert tous les lieux névralgiques de la vie monastique : l’abbatiale, la salle capitulaire, le réfectoire, les cuisines ainsi que les dortoirs. Le cloître initial, du XIIe siècle, fut reconstruit au XVIe siècle. La galerie la plus ancienne est la galerie sud, construite en 1519 et dotée d’épais contreforts entre lesquels s’ouvrent des arcs géminés en plein cintre.


Le grand dortoir avec sa charpente en coque de bateau renversée. Au sol, à certains endroits, on voit l’emplacement des lits, pratiquement côte à côte.


les cuisines
La forme octogonale du bâtiment des cuisines et sa toiture hérissée de multiples cheminées couvertes en « écailles de poisson » en font une singularité architecturale. Ces « cuisines » pourraient aussi avoir été un fumoir où l’on préparait le poisson, aliment principal des moniales.

Pêle-mêle :

Dans la galerie, près de la salle capitulaire, un décor à l’antique avec crâne et instruments de la passion
Entrée de la salle capitulaire
Seuil de la salle capitulaire aux initiales de l’abbesse Renée de Bourbon
Généalogie des Plantagenêt

Photos personnelles

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