Si vous le souhaitez, je vous emmènerai de temps en temps sur les chemins du moyen-âge, du temps des mérovingiens à l’invention de l’imprimerie.
Les Temps Mérovingiens :
Les temps mérovingiens tirent leur nom de Mérovée, qui fut le grand-père de Clovis.
IL n’est pas de période plus difficile à clarifier, tant elle continue de baigner dans l’obscurité de nos connaissances.
Dans la foulée de la déchéance continue de l’Empire Romain, elle reste marqué par la poursuite du grand remuement des peuples, dont s’ensuivit la naissance des « royaumes barbares », comme autant de préfigurations territoriales à venir.
Cela notamment à l’intérieur de la Gaule, bientôt largement dominée par les Francs. A partir de là, on s’est toujours évertué à faire préexister la France… à la France elle-même !
Pour étayer cet étrange paradoxe, l’image du baptême de Clovis figure toujours en bonne position dans les manuels d’Histoire de France … à ne pas confondre avec l’histoire des Francs.
Selon Grégoire de Tours, il aurait fait le vœu de se convertir avant la bataille de Tolbiac livrée contre les Alamans en 496, certes par amour de Clotilde, mais surtout en échange de la victoire qui ferait de lui le « nouveau Constantin » (l’Empereur Romain d’Orient).
Selon un autre auteur, ce serait à Tours, sur la tombe de Saint-Martin, « l’apôtre de la Gaule », qu’il aurait été touché par la grâce. Quant aux historiens modernes, ils penchent pour une date comprise entre 498 et 506.
Une autre impression des temps mérovingiens, véhiculée dans la plupart des livres scolaires, rend compte des violences de l ‘époque, sous couvert des intenses rivalités qui opposèrent entre-eux les petits-fils de Clovis et leurs épouses réciproques à partir des années 560. Jalousies, vengeances, meurtres, drames familiaux et guerres incessantes entre les titulaires des différents royaumes, vont imprégner la Gaule pendant plus de cinquante ans, au fil d’une histoire on ne peut plus confuse, quasiment irracontable, qui mit en péril la très fragile unité du monde franc et jeta le discrédit sur la majeure partie de l’époque.
Tout le monde connait le roi Dagobert, brocardé par la chansonnette ! En réalité, on ne sait presque rien sur celui qui fut le dernier véritable roi mérovingiens de 629 à 639.
La célébrité de Dagobert vient du fait qu’il consacra beaucoup d’énergie à glorifier le culte de Saint-Denis, ancien évêque de Paris et martyr particulièrement cher à l’église.
A suivre…
Publié par Dame Tiffen le 7 septembre 2019